Historique
En 1968, la SIM confie au docteur Michel Fernex la conception d’un bulletin consacré à la Nature en Alsace.
La publication qui paraît au courant de l’année suivante fait grande impression. Monsieur Philippe Brandt, président de la SIM, demande alors à Michel Fernex de fonder un Comité des Sciences de la Nature au sein de la Société Industrielle, en remplacement de la société savante qui, avant guerre, animait le Musée d’Histoire Naturelle qui se trouvait en ses murs et qui a été détruit lors d’un bombardement en 1944.
Pour constituer ce comité, Michel Fernex se tourne vers les associations naturalistes existantes telles l’AFRPN qui deviendra Alsace Nature, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), les JAA (Jeunes Amis des Animaux). Dès sa fondation, le nouveau comité s’ouvre aux différentes disciplines naturalistes existantes : mycologie, botanique, entomologie, herpétologie, ornithologie, mammalogie. En se dotant toutefois de trois sections spécifiques : botanique, ornithologique et paléontologique. Cette dernière a, entre autres, reclassé la collection de fossiles rescapée des destructions.
Après 30 années de présidence, Michel Fernex a passé le flambeau au docteur Jean Barbery, notre président actuel.
Les missions que le Comité des Sciences s’est données sont autant scientifiques que didactiques. Les deux aspects se retrouvent dans les actions menées.
Hommage à Michel Fernex, décédé le 2 octobre 2021
Le nom de Michel Fernex reste lié au Comité des Sciences de la Nature. Il est à l’origine du renouveau de cette structure en 1969 à la demande de la Société Industrielle de Mulhouse. Il en a immédiatement dessiné le fonctionnement dans un projet ambitieux de création de différentes commissions dont les plus importantes étaient la botanique, la mammalogie, l’ornithologie et la gestion des collections qui restaient de l’ancien Museum. Pendant trente ans, cette institution s’est étoffée d’autres activités, de voyages et d’études diverses. Michel a veillé à la publication régulière de Bulletins qui restent encore des références. Il nous entourait de son savoir et de sa bienveillance. Toujours attentif aux autres, il savait être à l’écoute de chacun. Sous sa direction, le Comité des Sciences de la nature est reconnu comme une référence en termes de savoir et partage de la connaissance scientifique sur des domaines très variés que ce soit la nature, l’environnement ou les nouveaux enjeux de ce monde.
Lorsqu’il m’a demandé de reprendre le flambeau en 1999, j’ai été étonné qu’il me confie cette charge et impressionné par le défi que cela représentait. Depuis, avec d’autres membres actifs, nous faisons de notre mieux pour rester à la hauteur, mais la disparition de Michel Fernex nous laisse un grand vide.
Jean Barbery
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