EloquenSIM est le premier concours d’éloquence crée par les enseignants et les entrepreneurs pour les collégiens du Sud Alsace ! Après 8 mois de préparation, des heures de répétition avec leurs enseignants, une cinquantaine de rendez-vous avec des mentors dirigeants d’entreprises… Les 8 demi-finalistes ont pris possession de la majestueuse scène de l’Aronde (Riedisheim) pour remporter la victoire.

Des passerelles entre les collèges, et avec les entreprises !

En octobre 2020, ils étaient près de 100 collégiens à concourir pour cette première édition.
Le 30 juin, sur la scène de l’Aronde ils ne sont plus que 8. Ces 8 collégiens ont déjà gagné : ils ont tous remporté la victoire dans leur établissement, puis leur qualification pour cette finale.

Les demi-finalistes sont :

  • Mysa DOUS, 13 ans, élève de 4ème, Collège Jean Macé
  • Malak GANTAR, 14 ans, élève de 3ème, Collège Wolf
  • Julie GATHRAT, 14 ans, élève de 4ème, Collège Jeanne d’Arc
  • Luqmane KHENNICHE, 13 ans, élève de 4ème, Collège Jean Macé
  • Naomi LAPP, 15 ans, élève de 3ème, Collège de Bourtzwiller
  • Omer OZER, 15 ans, élève de 3ème, Collège Saint-Exupéry
  • Camille RAVEY, 13 ans, élève de 3ème, Institution Sainte Jeanne d’Arc
  • Vanida TEP,13 ans, élève de 4ème, Collège Wolf

C’est en binôme qu’ils concourent, binôme formé de manière aléatoire par tirage au sors lors des qualifications qui ont eu lieu au mois de mai. Le challenge est grand pour ces jeunes qui viennent d’établissements différents et qui ne se connaissaient pas avant les qualifications. Ils ont eu à peine plus d’un mois pour s’entrainer, à la SIM, grâce au concours précieux de leurs enseignants.

Ils sont donc prêts, ce 30 juin, à convaincre le public et le jury de leur point de vue sur les sujets imposés par la SIM : « L’industrie, mon emploi de demain ? » et « Le progrès industriel peut-il s’arrêter ? ». Les critères d’évaluation du jury sont exposés : l’argumentation, la présence sur scène, la prestance, l’éloquence, le respect du timing et l’esprit d’équipe.

Pour les encourager, Yannick Etter (président de Passion Automobile et membre du conseil d’admnisitration de la SIM), Alfred Jung (directeur technique Clemessy-Eiffage, pilote du projet EloquenSIM) et Loïc Richard (maire de Riedisheim) se sont succédés sur scène avec des témoignages forts et puissants.

Peut-on vivre sans industrie ? Le « oui » remporte la victoire.

Le binôme formé par Camille RAVEY (13 ans, élève de 3ème, Institution Sainte Jeanne d’Arc) et Luqmane KHENNICHE (13 ans, élève de 4ème, Collège Jean Macé) remporte la victoire sur le thème « Peut-on vivre sans industrie ? ». Avec une argumentation à base de shaman, de pigeon voyageur et de retour à la nature, les deux collégiens ont soutenu la posture affirmant que l’on peut vivre sans industrie.

En face, le très convainquant et talentueux binôme formé par Mysa DOUS et Malak GANTAR défendant le non n’a pas démérité, mettant le jury en difficulté : « Les résultats étaient terriblement serrés, nous avions une égalité parfaite jusqu’à la toute dernière minute. Les deux binômes étaient en tout point remarquables. » explique Christine Rochette de l’UHA, membre du jury.

Les finalistes gagnent chacun 100€ offerts par le CIC Est, et les vainqueurs un dîner en famille au restaurant gastronomique La Closerie à Illzach, pour lequel leur transport sera assuré par Passion Automobile et ses véhicules de prestige. L’ensemble du jury félicite chaleureusement ces jeunes plein de talents !

Vers une seconde édition ?

Et c’est avec émotion que les enseignants et les jurys annoncent d’ores et déjà la reconduction du concours pour l’année scolaire 2021/2022 ! Les collèges souhaitant s’y joindre peuvent donc contacter la SIM à info@sim.asso.fr.

Construire des passerelles entre les collégiens et les entreprises de la région mulhousienne, détecter des jeunes talents : c’était l’objectif du concours et le pari est tenu. « Les collégiens se sont appropriés les sujets que nous leur avons proposés avec une audace et un engagement remarquable. C’est une très belle aventure humaine que nous avons tous partagée.» conclue le jury.