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La SIM, audace, ténacité et innovation pour le Sud Alsace depuis 1826… et ce n’est pas terminé !

Le Conseil d’Administration de la SIM fait valoir son droit de réponse aux articles parus dans l’Alsace et les DNA au cours des mois passés, et en particulier à celui du 6 décembre 2023.

La SIM, un pilier du passé industriel et culturel de MULHOUSE

La SIM a été fondée en 1825, puis autorisée en 1826 et reconnue établissement d’utilité publique en 1832. En 1960, le premier ministre, sur avis du préfet du Haut-Rhin puis du Conseil d’État a approuvé ses statuts par voie réglementaire. L’allégation d’un vide juridique et d’une association de fait est donc parfaitement infondée. Créée par de jeunes manufacturiers, la SIM s’impose rapidement par la qualité de ses travaux et de ses initiatives. Elle est reconnue d’intérêt public par ordonnance royale en 1832. La modernité de ses méthodes a contribué à la croissance soutenue des entreprises industrielles mulhousiennes. Les avancées sociales qu’elle a promues, en faveur du logement ouvrier (SOMCO) et des très nombreuses œuvres philanthropiques reste un modèle au niveau européen. Son action a également été déterminante en matière de création d’écoles professionnelles au XIXème siècle. Son soutien déterminant à la création et au développement de l’UHA en 1970 doit être souligné. Unis par des valeurs communes, ses membres ont également doté la ville d’un patrimoine artistique et culturel remarquable.

La SIM, un pilier du futur entrepreneurial et culturel de MULHOUSE

Dans le contexte politique, économique, culturel et social du XXIème siècle, la SIM continue de jouer un rôle substantiel dans la vie de la Cité en concentrant son action sur :

Le développement économique durable : le Forum de l’économie raisonnée dont la 1ère édition vient de s’achever. Cette initiative a été mise en exergue dans Les Echos et Le Journal des Entreprises, mais aussi sur les radios.

La jeunesse : le concours EloquenSIM qui propose un parcours pédagogique autour de l’industrie et la prise de parole en public (plus de 400 collégiens ont pu en bénéficier sur ces 4 dernières années), la semaine inter-entreprise luttant concrètement contre le décrochage scolaire avec le collège de Bourtzwiller et dont le développement se poursuit avec le Rectorat.

La culture : les cafés de l’histoire disponibles en ligne, des interventions et conférences pour faire connaitre l’histoire du territoire et l’accueil d’étudiants et de professionnels en ses murs pour partager celle-ci, sans oublier les relations actives avec les dépositaires des collections pour valoriser leur travail.

 

Un fonctionnement solide avec une gouvernance totalement bénévole

La SIM est aujourd’hui forte de plus de 260 membres, y compris le comité des sciences de la nature, ayant tous à cœur d’honorer la mission d’utilité publique. Lors de sa dernière Assemblée générale, le 7 décembre 2023, les résolutions ont été votées à l’unanimité, à l’exception de deux d’entre elles, faisant l’objet d’une opposition pour l’une et d’une abstention pour l’autre.

Animée par un Conseil d’Administration totalement bénévole et une équipe de 3 salariés, elle pilote 9 groupes de travail.

Son patrimoine est composé de son bâtiment place de la Bourse, du bâtiment abritant le Musée de l’impression sur étoffes (MISE) et de plus de 100 000 pièces de collection.

La SIM a rendu possible « le printemps des musées mulhousiens »

Après la Deuxième Guerre mondiale, la SIM a rendu possible « le printemps des musées mulhousiens » grâce à la signature de contrats de dépôt qui ont permis d’une part la conservation et la valorisation de ses objets et collections et, d’autre part leur exposition au public. Soulignons le travail remarquable de la Bibliothèque municipales de Mulhouse, de la BUSIM (bibliothèque universitaire de la SIM) ou encore du Musée des Beaux-Arts que nous soutenons, comme tous nos dépositaires.

Il est malheureux de devoir rappeler que le drame du pillage des collections du MISE est également celui de la SIM. Celle-ci a été à l’initiative de la première plainte déposée, suite au vol d’objets lui appartenant. La SIM est aujourd’hui partie civile, aux côtés du MISE.

En 2013, le Conseil d’Administration de la SIM a engagé une réflexion sur les objets qui n’étaient pas exposés au public, ni conservés dans des conditions satisfaisantes. En 2014, l’Assemblée générale a entériné les conclusions issues de cette étude et autorisé le Conseil à engager d’éventuelles ventes.

Des pièces non-exposées et dont nul n’a voulu !

En 2019, les perspectives financières de la SIM, du fait du poids de son patrimoine bâti (travaux de mise aux normes d’une partie du bâtiment et participation aux travaux du centre de conférence), nécessitaient des arbitrages. Une sélection d’objets a été réalisée avec le concours des experts de la maison ARTCURIAL, mais aussi de collaborateurs du MISE. Tous les objets susceptibles de contribuer à un récit territorial permettant de comprendre l’exemplarité du développement industriel, social et culturel de Mulhouse sont restés. Ces 600 objets sont dans l’attente d’un projet les intégrant au parcours de l’un des musées du territoire ; 775 autres ont été confiés à la maison ARTCURIAL, garante du professionnalisme des conditions de mise en vente.

 

À ceux qui fantasment sur une SIM opaque, voire secrète, ils doivent savoir que tel n’est pas le cas ! Elle est ouverte et transparente. L’ensemble de ses archives sont déposées et consultables librement par tous aux archives municipales de Mulhouse. Aucune enquête de justice n’est diligentée à l’encontre de la SIM et cette dernière met en œuvre ses projets dans le respect de la loi. Malgré une période financièrement difficile, elle paie ses impôts et ses charges sociales, tout en contribuant au dynamisme et à l’attractivité de son territoire.